27.4.2023
Temps de lecture : 3’26  min

L'After-Vivatech du Village by CA Paris, discussion autour d'une table ronde

Les rendez-vous startups de 2018 : CES 2018, Viva tech 2018, Web summit 2018, Slush 2018

Pourquoi être à Vivatech ?

François Dufour (Orange) :

Orange est à Vivatech depuis sa première édition en 2016. Tout d’abord car nous considérions il y a 3 ans qu’il y avait un manque de lieux de rendez-vous entre startups et grands groupes, et ensuite car notre présence symbolise notre coopération avec les startups.

Stéphane Quéré (Engie) :

Engie est également là depuis l’origine de Vivatech, et nous pouvons d’ailleurs témoigner que ce salon ne fait que s’améliorer, dans son organisation logistique comme dans son efficacité opérationnelle ! En plus de donner de la visibilité aux grands groupes, il nous permet de soutenir le développement des startups de notre écosystème et de renforcer nos liens avec elles. Et c’est aussi une façon d'en rencontrer des nouvelles qui pourraient être intéressantes pour nous. Car en effet, lorsque nous sommes sponsor, nous avons un "lab" obligatoire occupé par des startups. Cette année, une partie de notre lab était occupée par des startups que nous connaissions avant Vivatech, et l’autre partie était occupée par des startups que nous ne connaissions pas avant mais que nous avons choisies pour Vivatech.

Laurent Guy (Ideta) :

De notre côté, nous créons du lien avec les autres acteurs du lab. Sur le stand de Sanofi, nous avons eu plusieurs rebonds entre startups.

Bénédicte Denieul (Sanofi) :

C’était la deuxième participation à Vivatech pour Sanofi. Pour nous, c’est notre manière de dire que nous croyons à l’open innovation et que nous avons besoin d’être présents dans cette démarche de rencontrer des acteurs extérieurs qui répondent à nos challenges. C’est aussi un moyen de présenter nos startups à nos collaborateurs.

Combien ça coûte d’être à Vivatech ?

François Dufour (Orange) :

Cela a coûté environ 1 million d’euros à Orange, pour les trois jours. Nous avions deux grands espaces pour accueillir nos intrapreneurs et 123 startups, dont un tiers issu de nos accélérateurs, un tiers que nous connaissions avant Vivatech mais qui n'est pas dans nos accélérateurs, et, enfin, un tiers recruté par des challenges organisés spécialement pour Vivatech.

Agathe Géhin (Orosound) :

C’est gratuit pour une startup d’être à Vivatech, ce qui explique aussi pourquoi il y a plus de startups ici qu’au CES de Las Vegas. Nous présentons nos solutions grâce aux grands groupes.

De mon point de vue, Vivatech est le CES de l’Europe. Cet événement est à la hauteur de la promesse faite de rassembler les acteurs de l’innovation, même s’il n’y a pas encore autant de startups internationales qu’au CES. Pour le moment, être présent à Vivatech est très efficace pour rencontrer les décideurs nationaux, et pour rencontrer les internationaux il faut aller au CES. De plus, il y a des prix à remporter pour les startups, répartis par labs, mais, pour le moment, ce n’est pas aussi visible que pour les prix du CES.

Cet événement vous a-t-il donné de la visibilité à l’international ?

Bénédicte Denieul (Sanofi) :

Nous avions invité plus de 150 collaborateurs étrangers à participer, et plus de 60% de nos startups étaient étrangères.

François Dufour (Orange) :

De notre côté, 40% de nos startups étaient étrangères.

Stéphane Quéré (Engie) :

Pour Vivatech, nous avons pu recruter des startups étrangères via nos filiales étrangères.

Agathe Géhin (Orosound) :

De notre côté, à Orosound, nous avons une stratégie B2B : aujourd’hui 10 entreprises rencontrées à Vivatech testent notre solution en ce moment !

Laurent Guy (Ideta) :

Comme Sanofi est un grand partenaire du Village by CA, nous avions déjà rencontré des collaborateurs de Sanofi au Village. Par la suite le groupe a choisi de nous sélectionner à l’issue des challenges pour l’accompagner à Vivatech, et Vivatech nous a permis d’approfondir ces rencontres. Et depuis, beaucoup de projets se sont créés ! Tout d’abord avec les collaborateurs de Sanofi, avec qui nous avons pu discuter de problématiques de travail. Et ensuite avec les autres startups qui étaient présentes sur notre lab. Sanofi nous les avait déjà fait rencontrer avant Vivatech, c'était donc pour nous déjà un moment de retrouvailles. Des liens se sont très vite créés.

Stéphane Quéré (Engie) :

Vivatech nous permet de créer le premier et le deuxième contact, après il est indispensable de mettre en place la suite nous-mêmes. C’est pourquoi, depuis l’année dernière, nous organisons en octobre un speed-dating spécial, entre les startups qui sont passées chez nous et les collaborateurs avec qui elles pourraient travailler. Cela permet d’approfondir et de concrétiser ces relations qui se sont faites trop rapidement.

Bénédicte Denieul (Sanofi) :

Cette année, nous suivons nos startups beaucoup plus précisément. Le premier contact avec nos startups s’est fait plus vite et la démarche que nous avons adoptée est aujourd’hui plus constructive pour créer concrètement les synergies.

François Dufour (Orange) :

Nous avons directement interrogé nos 123 startups sur leur satisfaction : 84% ont  gagné du business suite à Vivatech ! Le seul point négatif, d’après ces dernières, est l’organisation du salon en général : la file d’attente pour passer l’entrée de Vivatech, les files d’attentes pour acheter, de quoi se restaurer...

Bénédicte Denieul (Sanofi) :

Nous avions placé des capteurs pour voir combien de personnes passaient sur le stand par jour : 9 000 personnes ! Sur le lab et autour. Et nous comptons entre 3 et 5 heures de présence sur le stand pour certaines personnes du public, c’est impressionnant !

Est-ce que les grands groupes recherchent du business sur Vivatech ?

Bénédicte Denieul (Sanofi) :

En tant que grand groupe, nous ne cherchons pas d’impact business immédiat. Nous cherchons plutôt des solutions en facilitation. Nous sommes là pour nous faire connaître, connaître les acteurs et les opportunités que nous pourrions saisir.

François Dufour (Orange) :

En effet, nous ne cherchons pas d’impact business. C’est plutôt une opération communication, nous voulons montrer ce que nous faisons, et de conduite du changement en interne.

Stéphane Quéré (Engie) :

Nous sommes là aussi pour resserrer les liens avec les startups, ou les attirer. C’est pourquoi notre visibilité est importante. Il faut qu’elles sachent pourquoi nous sommes là et ce que l’on cherche. Nous voulons être dans l’esprit des innovateurs qui auraient des choses à nous proposer.

Est-ce une volonté pour les grands groupes de suivre les startups de leurs challenges ?

Bénédicte Denieul (Sanofi) & François Dufour (Orange) :

Qu’elles soient gagnantes des challenges ou simplement identifiées, le but est de suivre ces startups de manière systématique. Elles peuvent créer de la valeur très précieuse pour le groupe.

Conclusion...

Chiffres clés Vivatech 2018 & CES 2018

Vivatech ou CES, le mieux, c'est de le vivre : les inscriptions au CES pour les corporates et les startups du Village by CA sont ouvertes !

Corporates : fabrice.marsella@levillagebyca.com

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Bonus : une vidéo, comme si vous suiviez le Village by CA à travers les allées de Vivatech 2018

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Article écrit par :
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Le Village by CA
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